Un futur voleur de voiture ?
Nous voici de retour au pays des frites, mais ce ne fut pas sans mal !
Avant toute chose, voici deux-trois explications importantes :
nous rentrons pour plusieurs mois donc, puisque j'ai décidé que je ne tenais pas à rester à Porcari mais plutôt à me diriger vers la Toscane que j'aime, qui me prend aux tripes, nous avons remis notre renon et, fait capital, nous avons fait couper le courant. Si, si, ça a son importance...
Bref, nous voici prêts à rentrer en Belgique vendredi en soirée.
Nous avons vu les directeurs des différentes écoles et nous avons leur accord pour emmener nos enfants une semaine avant la fin des cours (pas d'examens de fin d'année !). Electricité coupée jeudi donc. Vendredi matin, je vais récupérer les enfants à l'école, Lucas à 13h30 comme d'hab. et Robin ensuite. Puisque je dois aller personnellement récupérer mon fils (30 minutes avant la fin des cours, juste pour ne pas faire deux fois le trajet), je laisse Lucas (presque 11 ans, je tiens à le préciser) dans la voiture, fenêtres ouvertes sur 5 bons centimètres.
Robin met un peu de temps, il doit rentrer ses derniers livres à l'école. Au moment où je vais vers la porte en lui disant que je ne peux pas laisser Lucas plus longtemps dans la voiture (vous savez, parfois, la petite voix qui nous dit de faire ou pas quelque chose... et bien, j'ai mis un peu trop de temps à lui répondre), à ce moment donc, je vois Lucas débouler avec un regard paniqué. Je lui ouvre et ses premiers mots sont : "Tu vas me tuer, je sais que tu vas me tuer ! Je suis désolé !" , sans oublier l'imparable "Je ne voulais pas !".
Mais quoi, bon sang, que ne voulait-il pas ? Bizarre comme la panique est communicative...
Je descends donc les escaliers en 4ème vitesse, tout ce que je sais c'est que Lucas m'a montré ses petits doigts tout rouges, tout griffés en me disant : "J'ai essayé de le retirer. J'ai essayé, je te jure. Je n'y arrive pas !". Mais quoi ? Pas moyen d'en savoir plus avant d'entrer dans l'auto et de voir... l'attache de bic, l'objet du délit, enfoncée dans le contact de la voiture. Et bien, moi non plus, je n'y arrive pas, pas moyen de la sortir car cette saleté est coincée par son petit ergot dans la serrure protégée par un petit clapet anti-retour.
Je cherche mon GSM, je suis certaine qu'il est dans mon sac... ou bien je l'ai laissé à la maison. Oui, à la maison sans doute, je ne le trouve pas. J'envoie donc Robin chercher son père au pas de course. Le pauvre, levé en urgence (un ado, dernier jour d'école ^^) est parti sans enfiler de chaussettes. Après plus de 2km, il a les pieds en sang quand il arrive auprès d'Olivier et lui annonce LA nouvelle.
Un attroupement se forme, ils sont quand même serviables ces Toscans. Ils viennent nombreux voir ce qui se passe, pourquoi j'ai l'air si à bout de nerfs, ce qu'ils peuvent faire pour aider.
Je sais, je sais! qu'il vaut mieux que personne ne touche mais ils sont si gentils et ce professeur a l'air de s'y connaître. Tournez le volant à gauche, à droite, retenez-le bien dans la position, attendez, je vais chercher une pince...
Avant toute chose, voici deux-trois explications importantes :
nous rentrons pour plusieurs mois donc, puisque j'ai décidé que je ne tenais pas à rester à Porcari mais plutôt à me diriger vers la Toscane que j'aime, qui me prend aux tripes, nous avons remis notre renon et, fait capital, nous avons fait couper le courant. Si, si, ça a son importance...
Bref, nous voici prêts à rentrer en Belgique vendredi en soirée.
Nous avons vu les directeurs des différentes écoles et nous avons leur accord pour emmener nos enfants une semaine avant la fin des cours (pas d'examens de fin d'année !). Electricité coupée jeudi donc. Vendredi matin, je vais récupérer les enfants à l'école, Lucas à 13h30 comme d'hab. et Robin ensuite. Puisque je dois aller personnellement récupérer mon fils (30 minutes avant la fin des cours, juste pour ne pas faire deux fois le trajet), je laisse Lucas (presque 11 ans, je tiens à le préciser) dans la voiture, fenêtres ouvertes sur 5 bons centimètres.
Robin met un peu de temps, il doit rentrer ses derniers livres à l'école. Au moment où je vais vers la porte en lui disant que je ne peux pas laisser Lucas plus longtemps dans la voiture (vous savez, parfois, la petite voix qui nous dit de faire ou pas quelque chose... et bien, j'ai mis un peu trop de temps à lui répondre), à ce moment donc, je vois Lucas débouler avec un regard paniqué. Je lui ouvre et ses premiers mots sont : "Tu vas me tuer, je sais que tu vas me tuer ! Je suis désolé !" , sans oublier l'imparable "Je ne voulais pas !".
Mais quoi, bon sang, que ne voulait-il pas ? Bizarre comme la panique est communicative...
Je descends donc les escaliers en 4ème vitesse, tout ce que je sais c'est que Lucas m'a montré ses petits doigts tout rouges, tout griffés en me disant : "J'ai essayé de le retirer. J'ai essayé, je te jure. Je n'y arrive pas !". Mais quoi ? Pas moyen d'en savoir plus avant d'entrer dans l'auto et de voir... l'attache de bic, l'objet du délit, enfoncée dans le contact de la voiture. Et bien, moi non plus, je n'y arrive pas, pas moyen de la sortir car cette saleté est coincée par son petit ergot dans la serrure protégée par un petit clapet anti-retour.
Je cherche mon GSM, je suis certaine qu'il est dans mon sac... ou bien je l'ai laissé à la maison. Oui, à la maison sans doute, je ne le trouve pas. J'envoie donc Robin chercher son père au pas de course. Le pauvre, levé en urgence (un ado, dernier jour d'école ^^) est parti sans enfiler de chaussettes. Après plus de 2km, il a les pieds en sang quand il arrive auprès d'Olivier et lui annonce LA nouvelle.
Un attroupement se forme, ils sont quand même serviables ces Toscans. Ils viennent nombreux voir ce qui se passe, pourquoi j'ai l'air si à bout de nerfs, ce qu'ils peuvent faire pour aider.
Je sais, je sais! qu'il vaut mieux que personne ne touche mais ils sont si gentils et ce professeur a l'air de s'y connaître. Tournez le volant à gauche, à droite, retenez-le bien dans la position, attendez, je vais chercher une pince...
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